novembre 08, 2022

WOKISME, LGBT+++, PSEUDO-FÉMINISME ET AUTRES BALIVERNES

 Par Jacques COTTA

Avant-propos

Durant des décennies, la politique a été déterminée par des catégories tranchées, la gauche d’une part, la droite de l’autre.

La première était assimilée aux couches exploitées, aux travailleurs, aux prolétaires ; la seconde aux patrons, aux capitalistes, aux bourgeois.

La première était censée porter des valeurs d’égalité, de répartition, de solidarité ; la seconde de privilèges, d’exploitation, d’égoïsme.

Les affrontements étaient périodiques. Souvent citée en exemple, la grève générale de mai 1968 posait, à travers les revendications sociales, la question du pouvoir. Les générations qui ont vécu cette période et les suivantes sont aujourd’hui désorientées. Les autres, qui en entendent parler comme d’une page d’histoire éloignée, sont étrangères, insensibles au récit souvent empreint de nostalgie.

Certes, depuis, périodiquement, la société a été prise de soubresauts. Récemment, durant deux ans, les Gilets jaunes ont rythmé la vie politique du pays. « Un autre monde » était possible, à portée de mobilisations d’ampleur nationale et internationale.

Mais comment et pour quelles raisons sommes-nous passés de « l’imminence de la révolution » au désenchantement actuel, à cette période où sévissent chaque jour les dernières extravagances de la « gauche radicale » ?

Gauche, droite, semblant d’alternative, socialisme, communisme, tout cela a volé en éclats et c’est sans doute la raison des incompréhensions et du désarroi qui traversent la société.

Les programmes ne donnent plus le change. Les partis traditionnels, PS et PCF, sont rendus à un stade groupusculaire. Les idéologies ont été balayées, laissant place à une série de thématiques — genre, LGBT+++, minorités, racisme… — dont on aurait eu peine à imaginer il y a peu encore l’importance qu’elles prendraient. Des sujets sociétaux déconnectés des réalités économiques, sociales et politiques — climat, réchauffement, pollution, féminisme… —, sous l’influence d’une grande partie de « la nouvelle petite bourgeoisie », ont pris le pas sur les questions sociales. La prédiction de Margareth Thatcher faite dans les années 1980 — There is no alternative[1] — viendrait aujourd’hui se confirmer.

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[1] Le slogan de Margareth Thatcher, Premier ministre britannique, signifie que le marché, le capitalisme et la mondialisation sont des phénomènes nécessaires et bénéfiques, et que tout régime qui prend une autre voie court à l’échec. Ainsi, il ny aurait pas dalternative au système actuel.


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