novembre 23, 2022

À PROPOS DU RETOUR DE L’ÉTAT RÉPUBLICAIN ET DE « L’INTÉRÊT GÉNÉRAL »

 par Danielle RIVA

Pour une économie républicaine. Une alternative au néo-libéralisme, Christophe Ramaux, De Boeck Supérieur, février 2022.

Il est de bon ton pour les économistes néothatchériens — c’est-à-dire les apôtres de Hayek[1] exactement opposés à la théorie de Keynes — et ils sont nombreux par le monde, de vaticiner sur les dépenses exorbitantes de l’État et la nécessité de transformer la « chose publique » en « chose privée ».

Les privatisations auraient pour but de rendre les agents de l’économie politique et sociale bien plus responsables que ne l’est l’État « gaspilleur ». Ces théoriciens ont aussi trouvé une grande joie dans la pensée complémentaire de John Rawls[2], lorsqu’il disserte sur la « responsabilité individuelle » (étendue au chômeur par certains de ces « théoriciens » d’outre-Manche, mais ici aussi hélas !)

Bref, les privatisations sont une adaptation au « monde moderne » et : « There is no alternative » (Thatcher). Amen ! Les privatisations de ces trente dernières années, dans la plus grande partie du monde, ont été menées à grand rythme avec l’ouverture ¾ d’un pourcentage ou de la totalité du capital des entreprises ou services « d’État » ¾ au capital privé.

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[1] Droit, législation et liberté (Law, Legislation and Liberty), 1973.

[2] Théorie de la Justice (A theory of justice), 1971.

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