novembre 27, 2022

Revue n°3: le sommaire


 

ÉDITORIAL :  GLISSEMENTS DE TERRAIN

WOKISME, LGBT+++, PSEUDO-FÉMINISME ET AUTRES BALIVERNES    par Jacque Cotta

LA PLANIFICATION ÉCOLOGIQUE FAUSSE ALTERNATIVE À LA NÉCESSAIRE TRANSFORMATION DE LA SOCIÉTÉ par Jean-François Collin

ESQUISSE POUR UNE ANALYSE DES RELATIONS INTERNATIONALES   2E PARTIE : LES VARIANTES DE « L’ÉCONOMIE POLITIQUE INTERNATIONALE » (ÉPI), MICHEL BEAUD ET LE SNMH par Gabriel Galice

LE RÉPUBLICANISME À L’ÉDUCATION NATIONALE. GUIDE DE SURVIE par Maxime Léothaud

LA DIMENSION MORALE DU COMMUNISME par Yvon Quiniou

QU’EST-CE QUE L’ÉPISTÉMOLOGIE MARXISTE ? Entretien de Fabien Schang avec Loïc Chaigneau

LE FUTUR ÉTAIT DÉJÀ FINI par Jérôme Maucourant

À PROPOS DU RETOUR DE L’ÉTAT RÉPUBLICAIN ET DE « L’INTÉRÊT GÉNÉRAL »   par Danielle Riva

 

Pour recevoir cette revue :

+ La commander en écrivant à redaction@socialisme.online – En envoyant un chèque, ou en payant par Paypal à redaction@socialisme.online

+ La commander directement ici : Amazon.fr - Socialisme pour les temps nouveaux 2022-2: 2e semestre 2022 - numéro 3 - Collin Dir., Denis - Livres

novembre 23, 2022

La dimension morale du communisme

 par Yvon QUINIOU

Je présente ici un extrait du livre La possibilité du communisme, écrit avec le jeune philosophe grec Nikos Foufas et paru chez L’Harmattan en juillet 2022. Pour des raisons de commodité de lecture pour le lecteur, et bien que l’ouvrage constitue un dialogue largement nourri par Foufas, je me contente de reprendre ce que j’ai dit dans le chapitre consacré au rapport de la morale et du communisme en le modifiant à peine. Et je remercie Denis Collin, qui n’est pas indifférent à la question morale en politique, de m’avoir proposé cette intervention.

La question morale dans le marxisme, surtout dans le marxisme officiel qui n’est peut-être pas le meilleur marxisme, est une question délicate et même controversée. Nous allons tâcher de la clarifier, voire de la résoudre définitivement, car recourir à ses valeurs n’est en rien faire obstaLa dimensioncle à sa possibilité concrète en fuyant le réel.

Entretien avec LoÏc CHAIGNEAU sur l'épistomologie marxiste

 Entretient réalisé par  Fabien SCHANG

Présentation par Fabien SCHANG

Le propre des œillères, c’est de ne pas être visibles de celui qui les porte. Est-il encore possible de parler de nos jours du socialisme, voire du communisme, sans être condamné à une sorte de reductio ad goulagum (tu es socialiste, donc tu es pour les goulags et la servitude de l’homme par l’homme) ? De l’aliénation, on connaît la chanson. Mais qui ne l’est pas, et comment ne pas l’être ?

Loin des sophismes macabres auxquels le concept de communisme a été systématiquement associé depuis la chute du Mur de Berlin (comme si la théorie communiste se réduisait à sa seule concrétisation dans le contexte soviétique de la Russie du xxe siècle), il existe une théorie de la connaissance propre à la philosophie de Marx : l’épistémologie marxiste, dont l’objectif était de proposer une grille d’explication objective et scientifique des événements historiques. Si le socialisme du xxie siècle veut renaître de ses cendres encore fumantes, c’est bien par la connaissance de son socle théorique qu’il s’agit de régénérer à la fois le discours et la méthode d’explication marxistes. Que vaut cette théorie, et en quoi se distingue-t-elle notamment de la théorie de la connaissance héritée de la philosophie de Platon ?

Pour mieux comprendre les mécanismes de cette grille de compréhension du monde qui nous entoure, nous avons posé dix questions à Loïc Chaigneau. Président de l’Institut Humanisme Total (IHT), Loïc est un jeune philosophe à la bibliographie déjà fournie : Le nouveau fascisme (2013), Faucons rouges (2016), L’imposture présidentielle (2017), Pourquoi je suis communiste (2019), Penser la transformation du moment présent. Le rapport Hegel-Marx (2021), Marxisme et intersectionnalité (2022). 


Pour lire l'intégralité de l'article au format PDF

LE RÉPUBLICANISME À L’ÉDUCATION NATIONALE . GUIDE DE SURVIE

 par Maxime LEOTHAUD

La recherche d’une nouvelle perspective, d’un nouveau récit, qui viendrait accompagner un renouvellement des institutions éducatives se heurte à des réactions — parfois même au sein des critiques du libéralisme — qu’il s’agit peut-être d’interroger.

À parler d’une école davantage orientée vers l’expérience commune, vers la transmission des savoirs qui nous rassemblent ou encore autour de marqueurs collectifs, on nous répond souvent qu’il y aurait là un modèle éducatif, sinon archaïque, du moins hérité d’une tradition républicaine passéiste. Bien pire : on ne semble plus pouvoir évoquer l’« école républicaine » sans faire naître immédiatement chez son interlocuteur un imaginaire rattaché à la seule IIIe République (reposant sur un souvenir souvent lointain).

Lire l'intégralité de l'article en PDF

À PROPOS DU RETOUR DE L’ÉTAT RÉPUBLICAIN ET DE « L’INTÉRÊT GÉNÉRAL »

 par Danielle RIVA

Pour une économie républicaine. Une alternative au néo-libéralisme, Christophe Ramaux, De Boeck Supérieur, février 2022.

Il est de bon ton pour les économistes néothatchériens — c’est-à-dire les apôtres de Hayek[1] exactement opposés à la théorie de Keynes — et ils sont nombreux par le monde, de vaticiner sur les dépenses exorbitantes de l’État et la nécessité de transformer la « chose publique » en « chose privée ».

Les privatisations auraient pour but de rendre les agents de l’économie politique et sociale bien plus responsables que ne l’est l’État « gaspilleur ». Ces théoriciens ont aussi trouvé une grande joie dans la pensée complémentaire de John Rawls[2], lorsqu’il disserte sur la « responsabilité individuelle » (étendue au chômeur par certains de ces « théoriciens » d’outre-Manche, mais ici aussi hélas !)

Bref, les privatisations sont une adaptation au « monde moderne » et : « There is no alternative » (Thatcher). Amen ! Les privatisations de ces trente dernières années, dans la plus grande partie du monde, ont été menées à grand rythme avec l’ouverture ¾ d’un pourcentage ou de la totalité du capital des entreprises ou services « d’État » ¾ au capital privé.

Lire l'intégralité de l'article au format PDF



[1] Droit, législation et liberté (Law, Legislation and Liberty), 1973.

[2] Théorie de la Justice (A theory of justice), 1971.

novembre 08, 2022

Esquisse pour une analyse des relations internationales 2e partie : Les variantes de « l’économie politique internationale » (ÉPI), Michel Beaud et le SNMH

 Par Gabriel Galice

En tout domaine, les hypothèses et la méthode conditionnent les résultats. Dans les sciences sociales, l’affirmation vaut autant, voire davantage. La « neutralité axiologique » (traduction de l’allemand Werturteilsfreiheit, soit « liberté de jugement de valeur », passée par l’anglais) peut s’entendre de différentes façons. La fréquente réception française du concept wébérien en infléchit d’ailleurs le sens. Weber ne plaide pas la neutralité directement, mais demande au chercheur de prendre conscience de ses postulats et de les afficher.

Les relations internationales sont grandement concernées par ces questions de méthode et de partis pris implicites. Les géopolitologues et géostratèges prolifèrent sur les plateaux de télévision, sans toujours se soucier d’histoire, de géographie, voire de géopolitique. Cette deuxième partie s’intéresse à un éclairage économique/économiste.

L'article complet au format PDF

Revue n°3: le sommaire

  ÉDITORIAL :  GLISSEMENTS DE TERRAIN WOKISME, LGBT+++, PSEUDO-FÉMINISME ET AUTRES BALIVERNES    par Jacque Cotta LA PLANIFICATION ÉCOLO...